jeudi 26 août 2010

Une entrée modeste

Je me suis présenté à Londres par train rapide. En fait pas si rapide puisqu'il a mis 13 minutes à rallier la station de Peddington alors que l'autobus prétend le faire en 15. C'est un peu comme traverser le pont Jacques-Cartier en Ferrari à l'heure de pointe.
Ce qui me frappe dans les gares d'ici, c'est la vétusté des lieux. C'est aussi leur charme je dirais. Un dôme de vitres poussiéreuses qui tamise la lumière pas toujours éclatante de Londres, ça donne quand même un cachet. Autre constatation, les Anglais sont relativement calmes dans le metro. Pourtant, le bruit des portes qui se referment aurait de quoi faire sursauter un moine zen en transe profonde, car le son strident émis chaque fois se confond avec celui d'un système d'alarme de voiture. Faut croire qu'on s'y fait mais je n'en suis pas là.
Après une ballade dans le metro de Londres, je trouve celui de Montréal tellement beau et propre que serais malvenu de porter un jugement quelconque la prochaine fois que je tomberai en panne sur la ligne verte. Si j'ai bien compris le message sulfureux d'une starlette du micro, il y avait congestion sur le réseau. C'était mon deuxième retard de la journée parce que l'avion a patienté une heure sur le tarmac d'Edinburgh parce que le ciel de Londres était congestionné. Je ne m'en suis pas formalisé, j'ai développé une certaine résistance aux délais depuis mon départ.
Copyright Michel Cayer

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