Michel Cayer: 2013

dimanche 15 décembre 2013

Est-on ce qu'on projette?

Un homme marche seul dans la tempête, mais est-il vraiment seul. Des yeux l'observent, des matières réfléchissantes projettent une autre image lui. Laquelle est la vraie, ce que l'on croit être ou ce que l'on projette?

Partagez vos voeux avant qu'il ne soit trop tard

Poste Canada invite les gens à envoyer leurs vœux de Noël par la poste et annonce d'un même souffle que les timbres passeront à un dollar et qu'il n'y aura plus de facteurs pour les livrer à domicile. C'était peut être pour ça que leur message invite les gens à envoyer leurs vœux dès aujourd'hui.

samedi 14 septembre 2013

Portsmouth pour les jours sans soleil

Les Québécois se rendent dans le Maine pour profiter des longues plages et du soleil. Quand le soleil les boude, il y a Portsmouth tout près avec un monde de découvertes.

Artiste en recherche d'inspiration

Les artistes trouvent, autour des marinas et des côtes du Maine et du New Hampshire, d'innombrables sources d'inspiration.

Des petits coins à découvrir

Une croisière autour de Portsmouth c'est bien mais il y a aussi de petits coins à découvrir sur la terre ferme, comme ce marché de poisson, de charmants petits restaurants, des boutiques et des musées.

Port à découvrir

Il y a plusieurs façons de découvrir le port de Portsmouth, en bateau, à pied ou à vélo.

Un deuxième Alcatraz

La prison navale de Portsmouth construite de 1905 à 1908 a été fermée en 1973. À l'image d'Alcatraz, cette prison monumentale trône sur une île. Jamais personne ne s'en est évadé. Pas surprenant, les gardiens en poste lors d'une éventuelle évasion devraient purger la peine des soldats évadés. En 2000, un promoteur local a projeté de convertir la prison en hôtel de luxe. Malheureusement, il est mort avant que son projet ne soit amorcé. Aujourd'hui, l'imposante prison aux airs de forteresse dépérit lentement sous les yeux des citoyens et des touristes qui font la randonnée autour de l'île.

Invasion de requins

Les requins ne sont pas tous dans les mers, tout le monde le sait. L'illustration sur ce mur d'usine ferait-elle allusion aux requins de la finance?

Les dernières baleines

Dans les mers du globe, des baleines sont menacées et plusieurs espèces risquent de l'être dans un avenir rapproché, si elles ne le sont pas déjà. Nous dirigeons-nous, par la pollution inconsidérée des océans, vers un monde où les dernières baleines ne seront plus que des illustrations sur des murs de stationnement.

L'art pour ne pas rouiller dans des cours de scrap

Les Américains ont leurs émules d'Armand Vaillancourt pour rendre hommage aux objets communs, certains diront pour recycler, afin de leur donner une deuxième vie. Est-ce que ça présente la même valeur que de les vendre en Asie où ils sont fondus et amalgamés dans de nouvelles voitures. Pour moi, on pourrait parler de deux formes d'art, l'une éclectique et l'autre de masse, qui sont, chacune à leur façon une manière d'éviter les montagnes de métal rouillé en attente d'une autre vocation.

jeudi 12 septembre 2013

mercredi 11 septembre 2013

Longueuil ville de pétanque

Longueuil présente depuis quelques années une compétition de pétanque plutôt relevée. Pas question ici de la tranquille compétition dominicale de résidences pour personnes âgées. Quoique certains joueurs ne sont plus tout à fait verts. Mais enfin, disons que le gagnant se rend en France pour affronter les Marseillais, entre autres. Ça se joue dans les rues du Vieux-Longueuil et la foule y est impressionnante. Vous avez manqué cette année, rassurez-vous, vous pourrez vous reprendre l'année prochaine.

Garder l'oeil sur la chose

Le plus important dans la pétanque, c'est de bien garder l'œil sur la boule, comme l'illustre bien ce participant. Les pros ne se contentent pas de faire rouler la boule pour pousser l'adversaire gentiment. Ils attaquent littéralement la boule de l'adversaire qui n'a rien entendu venir.

Un sport captivant

Qui a dit que la pétanque était un sport soporiphique. Il faut simplement comprendre le jeu. Une petite boule qu'on essaie de martyriser avec des plus grosses. Celle qui est la plus près du cochonet, c'est le nom de la petite boule, eh bien c'est elle qui emporte la palme. Facile à dire.

Fierté carnavalesque

Le défilé de la fierté gai a des airs de carnaval avec ses personnages pittoresques et les costumes que les participants ajustent à la dernière minute. Le défilé de cette année n'a pas dérogé à cette règle.

Un défilé qui a bien levé

Ce qui se remarquait davantage toutefois, c'est l'omniprésence de commanditaires qui ont pris beaucoup de place. Comme cette célèbre pilule bleue qu'on a installé en tête de la parade. Sans doute pour s'assurer de bien faire lever le party.

De véritables étalons de Troie

Tout de suite après la pilule bleue qui invite aux excès peut être chez certaines personnes, Trojan s'est invité dans la parade pour rappeler à tous l'importance de contenir son plaisir dans son produit. Pour rendre son message réaliste, la compagnie qui se vante d'être la plus importante du monde des condoms, a opté pour le look Troyens, de vrais étalons comme dans l'histoire d'Homère, non pas Simpson.

Garder le contact, pas le moment présent

Même au milieu du plus grand défilé de l'année à Montréal, certaines personnes comprennent qu'il ne faut pas perdre le contact avec l'autre réalité. Pas très zen, mais enfin, c'était pas un défilé bouddhiste après tout. Ça aurait pu faire une belle publicité d'une compagnie de téléphone intelligent. L'année prochaine peut être.

The color of money

Les institutions financières ont aussi fait une présence remarquée au défilé de la fierté gai. Après tout, le pouvoir d'achat et d'épargne des couples gais n'est pas à dédaigner. Il y avait beaucoup de gilets bleus aux couleurs de la Banque royale au défilé. Il n'en fallait pas plus pour la plus importante banque à charte au Canada dont le slogan de certaines de ses publicités invite les gens à opter pour la simplicité... financière.

Quand la politique s'en mèle

Les partis politiques n'allaient pas bouder un rassemblement de plus de 100 000 personnes même s'il fallait pour cela changer un peu l'image du parti. Le NPD de monsieur Mulcair y est allé modestement avec une toute petite affiche qu'on tient d'une seule main. Jack Layton n'a certainement pas manqué la scène du haut de son nuage.

Justin n'a pas manqué ça

Le jeune chef du parti libéral du Canada, Justin Trudeau, n'allait pas manquer pareille occasion de montrer son ouverture d'esprit, comme son père avant lui. Il ne faut pas oublier après tout que c'est papa qui est responsable de la décriminalisation de l'homosexualité.

Le diable aussi était du défilé

Quand les politiciens se déplacent diraient les mauvaises langues, le diable n'est jamais bien loin. Eh bien c'est confirmé, il était là. Son déguisement n'a berné personne.

Les fils de la Mamma étaient là

Ils sont venus d'un peu partout pour célébrer la fierté gai, même d'Italie. Faut se demander ce que la Mamma d'Aznavour en penserait. Ce couple d'Italiens ne semble pas s'en soucier outre mesure. Ah oui, j'oubliais, Aznavour l'a fait mourir il y a longtemps, la Mamma. Je me demande si l'un de ces deux-là ne s'appellerait pas Georgio par hasard.

Une couverture de grand événement

Les grands réseaux étaient présents au défilé de 2013 qui s'étendait à un certain moment sur plus de cinq kilomètres de longueur. TVA avant même dépêché ses gros canons pour la circonstance.

Mado et ses drags pour conclure la journée

Le défilé, comme les restaurants McDonald à une certaine époque, est conscient que le public a un faible pour ses classiques. Qui de mieux alors que Mado Lamothe pour fermer la marche avec ses Drag Queen.

samedi 11 mai 2013

Escapade à Valparaiso et Viña del Mar

Quand l'été devient insupportable à Santiago, les citadins quittent la capitale pour admirer la mer du haut des collines de Valparaiso.

Ou plus simplement de profiter de la plage de Viña del Mar, située tout près de Valparaiso. La randonnée d'environ 120 kilomètres traverse des vignobles qui contribuent à la réputation vinicole du Chili.

Ne pas déranger, chien au repos

La présence des chiens en liberté dans la ville de Santiago a de quoi étonner les visiteurs. Ils se promènent en toute liberté et en toute impunité un peu partout dans la ville. Et, chose encore plus surprenante encore, les rues ne sont pas jonchées de leurs crottes. Les seuls endroits où on en a trouvé durant notre voyage, c'était dans les rues fréquentées par les chiens en laisse et leurs maîtres insouciants.

Artistes à l'oeuvre

Les rues de Santiago sont remplies d'agréables surprises, comme la démonstration de cet artiste. Sa technique ressemble à celle des graffiteurs, mais l'œuvre garde des dimensions beaucoup plus modestes, par la taille, mais certainement pas par la qualité de l'ouvrage.

Le feu, en toute fin, semble utilisé pour ajouter une touche finale à la peinture, au grand ravissement des spectateurs.

Une rivière toute timide

La Rio Mapocho traverse la ville de Santiago. Une rivière toute timide qui semble gênée d'emprunter le nid pourtant respectable qu'on a aménagé pour elle. Faut dire que c'est l'automne ici et que la pluie de fait rare. Les rivières comptent souvent sur la fonte des glaciers pour se gonfler d'orgueil davantage que sur les pluies.

Santiago sans frénésie... sauf que

Santiago n'affiche pas la frénésie habituelle des grandes villes. Dans les rues pourtant bondées, pas de course effrénée. Un calme règne dans les premiers jours jusqu'à une grande manifestation contre les frais de scolarité. Du déjà vu pour nous Québécois. La manifestation à peine terminée, des équipes de nettoyage armées de brosses et de branches de palmier ramassent ce qui reste de l'événement . Ici, pas de balais mécaniques.

New-York première étape

New-York tard le soir, l'aéroport affiche un calme qui fait du bien. Belle façon de se préparer à un mois intense de cours d'espagnol et de transit d'une ville à l'autre au Chili et en Argentine.

dimanche 17 mars 2013

Propre avant comme après

Quelques heures avant l'arrivée des premiers spectateurs, cet homme donnait un dernier coup de balai à la rue. Mais pourquoi nettoyer avant sachant qu'après, tout sera à recommencer? Parce que s'il n'y a pas de saletés, je n'ai pas de travail m'a répondu cet homme.
Dans chacun de ses gestes, on sentait que sa journée avait un sens, et que le lendemain en aurait tout autant. Chaque geste était précis, sans précipitation, mais tellement efficace. Je m'imaginais en le voyant un moine Shaolin répétant sans cesse les mêmes figures, petit sourire aux lèvres.

Auprès de ma blonde qu'il fait bon...

Le prétexte était bon pour se coller. Un petit -7 degrés que le vent rendait beaucoup plus mordant. Ce charmant couple se foutait bien du froid éolien, car sous la couverture flottait un micro climat très confortable.

Coup de vent dans la crinière

Rester impassible quand le vent rabat votre chapeau de poil sur les yeux, ça fait partie de l'entraînement sans doute. Reste juste à souhaiter que les amis devant ne s'arrêtent pas brusquement. Le vent froid s'est amusé à quelques reprises avec les coiffures, mais, comme il y avait des enfants, il a laissé les kilts tranquilles.

Un petit coup de pub pour étancher la soif

Une publicité de circonstance qui invite les passants à se réchauffer le gosier avec un petit boire tout ce qu'il y a de plus irlandais. C'est du moins ce que dit l'affiche installée à proximité du nouveau Pub La Station. Parions que ça donné soif à quelques-uns.

Être à la hauteur de la situation

Pour bien voir, certains savent dénicher les meilleurs endroits, comme ce rebord de fenêtre par exemple...

Un beau perchoir

...ou regarder au-dessus de la foule bien perché sur les épaules rassurantes de son père.

Souriez, c'est un party

Ce jeune joueur de trombonne a eu la brillante idée de dessiner un sourire derrière ses feuilles de musique. Il doit savoir qu'un sourire en attire un autre. Ainsi, s'il y avait une centaine de milliers de personnes sur sa route, imaginez le nombre de sourires qu'il a provoqué. C'est aussi sa façon de dire aux airs bêtes : si cette belle journée ne vous apporte pas assez de joie pour sourire, alors la prochaine fois restez donc chez-vous.

Quand notre party dépasse les frontières

Peut-être n'existera-t-il bientôt plus d'événement strictement local. Grâce aux possibilités des téléphones intelligents, notre cour devient un lieu planétaire. Déjà qu'on se doute d'être espionné par tous ces satellites qui flottent autour de la planète...
Cette dame donc, discutait avec des amis, ils étaient peut-être, à deux ou trois rues du lieu de la parade, mais il est aussi possible que ses images aient été transmises directement en Asie ou ailleurs dans le monde. Réalité intéressante, sans doute, mais parfois aussi intimidante.

Nouvelle façon de voir la Saint-Patrick

Les jeunes apportent une nouvelle façon de voir les choses, et de les revoir par la suite. Ici une caméra Go-Pro installée dans un instrument de musique assure une perspective inhabituelle.

Boisson santé...

Les adeptes des boissons santé avaient apporté ce qui semblait être du jus de pomme. Il semble que la vitamine C de ce jus bien de chez-nous ça prévient les coups de froid. À suivre...

Fête et pub, deux inséparables

Consciemment ou pas certaines personnes se transforment en publicités ambulantes lors des fêtes comme la Saint-Patrick. Le vert semble le principal critère comme ici la Beck qui est pourtant une bière allemande.

Sushi et Thai s'installent rue Sainte-Catherine

La rue Sainte-Catherine est peut être irlandaise à la Saint-Patrick, mais les 364 autres jours de l'année, elle se fait de plus en plus asiatique, comme en témoignent ces trois restaurants alignés.

Un peu de chaleur dans ce matin fret

Par un -9 à 9 h du matin, les jambes à l'air, mieux vaut commencer la journée en se réchauffant un peu. Et les Irlandais s'y connaissent bien en petit réchauffants. Ce qu'ont bien compris ces valeureux membres d'une fanfare invitée à la parade de la Saint-Patrick.

Quand la couleur est importante

Parfois, il n'y a qu'un chapeau à changer pour pour ne pas détonner à un party.

Un peu de vert dans la palette du PQ

Il n'y a pas que les clowns qui se sont drapés de vert pour s'inviter à la fête. Les politiciens aussi. Jean-François Lisée a accordé une entrevue à un journaliste dans une rue transversale. Après tout, le vert c'est pas tout à fait dans la palette du PQ.

Roulement de tambour pour Rick Mercer

La vedette de la télé canadienne anglaise, Rick Mercer, a aussi profité de la plus grande parade au Canada pour s'inviter. Il a montré son talent aux percussions, performance qu'on risque de voir à son show à CBC Rick Mercer's Monday Report. Désolé gens de l'OQLF pour l'apostrophe devant le s mais c'était une fête toute irlandaise.