Copyright Michel Cayer
lundi 9 mai 2011
Une ville et son histoire
Saint-Augustine a préservé des grands pans de son histoire même les moments qui illustrent les débuts modestes de cette ville, comme en témoigne cette école en bois, la plus ancienne du genre aux États Unis.
Une ville aux influences multiples
L'architecture de Saint-Augustine n'a rien d'ennuyant avec les différentes influences architecturales subies au cours des siècles. Cet hôtel, le Cordova, en est un bel exemple.
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Henry Flagler et ses amis célèbres
Henry Flagler n'a rien ménagé pour faire de son hôtel un endroit unique. Il a confié à Louis Comfort Tiffany le soin de décorer son joyau. Ici, dans la salle réservée aux dames, les meubles sont signés de la griffe du célèbre artiste mieux connu pour son travail du verre. Henry Flagler invitait aussi des peintres à passer des mois à son hôtel en échange d'une peinture qu'ils avaient réalisée durant leur séjour.
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Étudier à rabais dans l'opulence
Les étudiants qui fréquentent ce collège ont la chance de vivre dans un environnement qui était, sous Flagler, réservé aux mieux nantis. Le hall d'entrée et sa rotonde tapissée d'or est une belle illustration de cette richesse. Pourtant, il en coûte aux étudiants du collège Flagler la moitié moins qu'aux autres grandes universités américaines pour y obtenir son diplôme.
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Le charme espagnol de Saint-Augustine
Saint-Augustine serait la plus vieille ville d'Amérique du Nord. Créé par les Espagnols, la ville a été convoitée par les Français et les Anglais. On y retrouve donc une grande variété de styles comme l'illustre le Collège Flagler d'abord construit par le millionnaire Henri Flagler comme un hôtel grand luxe.
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dimanche 8 mai 2011
Vaste terrain de jeu
Je me répète sans doute mais je vois en Daytona un interminable terrain de jeu où l'espace ne manque pas pour s'adonner à ses loisirs. Surprenant, quand on voit tous ces hôtels et ces tours à condos plantés dans le sable à proximité de la plage. Faut dire que sur la distance, il est plus facile de diluer les foules avides de soleil. Il reste même de la place pour les oiseaux qui font peu de cas des passants.
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Un peu de solitude et de paix
Une fois tous les amateurs de soleil installés sous leurs parasols, une fois tous les planchistes à l'eau, une fois les bateaux à la mer, une fois les enfants affairés à leurs châteaux de sable... il reste encore, sur la plage de Daytona, des endroits de parfaite solitude à taquiner le poisson, la clope aux lèvres, sans crainte des Ayatolas de l'environnement sans fumée.
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La démesure
Si le Daytona 500 a commencé modestement sur un bout de plage, le projet a pris des proportions inimaginables pour la plupart des amateurs de plage. Le promoteur a en effet transporté son idée en bordure de la ville où il pouvait trouver un espace à la hauteur de ses ambitions. Aujourd'hui, le Daytona International Speedway loge sur 480 acres de terrain et s'en trouve presque à l'étroit après la construction des pistes, des stationnement et des accomodations.
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mercredi 4 mai 2011
Jonathan Levingston le pélican
Ils ne sont pas particulièrement beaux, certains diraient même qu'ils font affreusement laids. Mais quand on se donne la peine de les observer, ces oiseaux qu'on croirait un peu patauds nous surprennent par leur maîtrise et l'aisance avec laquelle ils se laissent glisser dans le ciel. Parfois, sur de longues distances, ils ressemblent à des planeurs qui trouvent le vent sans un battement d'aile. Le plus étonnant par contre chez ces grands oiseaux, c'est leur habileté de pêcheurs. Ils volent parfois en ras- motte juste au dessus des vagues, s'élèvent dans le ciel puis plongent comme une torpille dans la mer pour en ressortir avec un poisson. De quoi faire l'envie de tous les Jonathan Levingston ailés.
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Piste cyclable
Si la longue plage de sable blanc de Daytona est suffisamment dure pour les bolides de courses, elle peut aussi constituer une fantastique piste cyclable pour les amateurs de vélo. On peut toutefois imaginer sans peine l'entretien que nécessite la fréquentation assidue des plages sur les dérailleurs.
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Une plage qui n'en finit plus
Vaut mieux se munir d'une bonne réserve de crème solaire avant de se lancer pour une marche ou un jogging matinal sur la plage de Daytona Beach. Elle ferait plus de 22 milles de long. C'est d'ailleurs sur cette plage qu'ont été présentées les premières courses du Daytona 500 où le promoteurs avait aménagé un circuit de 4,5 milles. Il va sans dire qu'il est passablement facile de trouver un endroit tranquille sur la plage comme l'illustre cette photo prise entre Daytona et Saint-Augustine dont je reparlerai sans doute plus tard.
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Gros bateaux sur petite rivière
Savannah compte le troisième port en importance aux États Unis pour le transit de conteneurs. Les énormes bateaux lourdement chargés empruntent la rivière Savannah pour se rendre au port. Un spectacle surprenant quand on est assis à siroter sa bière sur River Street.
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Soldat, policier et historien
Il se fait appeler Savannah Dan. Ancien soldat recyclé en policier puis en animateur de radio, on peut aussi le voir deux fois par jour arpenter le secteur historique de la ville, une horde de curieux à ses trousses pour suivre une visite guidée à pied. Du haut de ses six pieds cinq pouces, il en impose par sa stature mais aussi par sa verve intarissable. Si tous les professeurs d'histoire avaient pareil talent de conteur, les classes afficheraient toutes complètes. Une heure et demi après le départ, quand il ferme la boucle au Carré Washington, le goupe est un peu décu que la visite soit déjà terminée. En chemin, il nous aura vanté le sans pareil burger d'un restaurant peint en rose, puis le glacier Leopold's qu'il fréquente si assidement qu'une glace porte même son nom. Depuis, dans toutes les villes où je m'arrête, je cherche un autre Savannah Dan, mais à date je n'en ai trouvé qu'un.
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